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Studio Wagara

20 août 2008

Bestiaire

Vous connaissez ces animaux ?

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Respectivement :
- Le tanuki, blaireau ou chien viverrin, symbolise la bonhommie et l'astuce. De par son ventre énorme et ses attributs non moins impressionnant, il attire l'œil de loin !   
- Le kappa est un petit monstre mythologique du folklore japonais. Son crâne creusé en cratère contient son "fluide vital" qu'il ne doit absolument pas renverser. On le dit aussi un peu vampire...
- Le fugu ("fougou") : le fameux poisson-globe qui se gonfle d'eau à l'approche du danger. Les japonais raffolent de sa chaire qui doit être séparée des viscères remplis de poison.

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19 août 2008

My setta 3 / brides arc-en-ciel

   Comme je le suggérais, on peut associer différentes couleurs de brides avec les modèles DENIM. Les gris, bordeaux, noir sont classiques. Mais les vert pomme, violet et autres orange apportent une touche de folie bien sympathique !!

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  J'ai également trouvé des brides double couleurs :
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Je les trouve magnifiques mais elles coutent les yeux de la tête (plus de 30euros la bride). L'artisan m'explique qu'elles sont faites à la main avec des matériaux de haute qualité pour un confort ultime... Intéressant !

18 août 2008

My setta 2 / DENIM style !

Depuis, j'ai trouvé d'autres DENIM qui mettent bien en valeur la sandale.

Turquoise uni

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Bordeaux

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L'intérêt avec ces couleurs est de pouvoir les assembler avec des teintes plus claires, par exemple sur la bride. Je verrai bien une bride blanc cassé ou noir avec la semelle bordeaux. Pour le gris anthracite et le turquoise, les mêmes couleurs plus claires donneraient assurément du cachet.

Qu'en pensez-vous ?

16 août 2008

My setta

    Je ne trouvais toujours pas ce que je cherchais : des sandales assez sophistiquées pour être portées en ville, voire en soirée. Décontractée et classe à la fois.

    A force d'aller embêter les artisans du coin en leur posant mille questions, j'ai fini par trouver la solution : faire fabriquer mon propre modèle ! Je connaissais particulièrement un artisan, dont la famille faisant des zori et geta depuis 13 générations, qui accepta de me confectionner une paire inédite.

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... 3 longues semaines d'attente plus tard, voilà le résultat :
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Vous aimez ? J'ai choisi un denim (tissu pour jean) gris anthracite uni. Je suis assez content du résultat, pour ne rien vous cacher ;-)  Je trouve que la sandale est à la fois sobre et sophistiquée. Je pourrais sortir prendre un verre sur Shibuya sans rougir de mes créations !

14 août 2008

Design / Urbanitude 1

Quelques photos de la mégalopole. Tokyo en béton, verre et acier....  J'adore ce chaos urbain !!


Quintrix Building du Quintrix, magasin de Trance à Shibuya.







A gauche, la forêt de gratte-ciels de Shinjuku ouest, quartier d'affaires.

A droite, la nuit électrise à Marunouchi, ancien quartier résidentiel des nobles regroupés autour du palais impérial. Aujourd'hui siège des grosses sogo shosha (sociétés de commerce).

Shinjuku

Marunouchi




.














    Au 8ème étage, sur le toit du karaoke : un chateau !

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12 août 2008

De ZORI à SETTA

    Rapidement, j'ai voulu trouver de nouveaux modèles. Plus costaudes, plus "habillées", je voulais que mes "tongues" se transforment en véritable sandales urbaines.

    Les premières paires dénichées reprennent les motifs traditionnels déjà aperçus sur les brides, cette fois appliqués sur toute la semelle. On appelle ça alors des setta (prononcez "çé-ta"). Elles ont beaucoup de cachet car le tissu prDSCN0888_copieend bien la lumière. Les motifs sont incrustés sur un velours noir agréable à porter.

   Elles ont un gros défaut : la finesse du tissu les rendent fragiles. Après quelques heures au pied, elles commencent à s'abimer, les motifs se détachent un petit peu.

    Mesdemoiselles, cliquez donc sur le modèle ci-dessous...  sympa ce motif de sakura  (fleur de cerisiers) rose, non ?

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    Les modèles suivants sont incroyables ! Trouvés chez un petit artisan, dans les ruelles arrières d'Asakusa, elles dépassent les standards : de par les matériaux utilisés, ce sont des pièces uniques. Exit le tatami et le tissu. Celles-ci sont en cuir véritable (vachette, daim), crin de cheval, mais aussi peaux de serpents, tCIMG0707ortues et autres alligators.

  Certains modèles sont d'un mauvais goût exquis, d'autres franchement magnifiques. Toutes sont faites à la main, sur mesure et atteignent des prix indécents (entre 200 et 800 euros).

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    Personnellement, je ne trouve cela très « développement durable compatible ». Et je doute fort de la légalité de certaines peaux sous nos lattitudes... Bienvenue au Japon, le pays qui chasse encore la baleine (et chausse de la tortue donc :-) au mépris de certains impératifs écologiques élémentaires.

10 août 2008

Les ZORI

    Si vous saviez comme il fait chaud au Japon ! En juin et septembre, les typhons tropicaux remontent toute la côte depuis les Philippines et le su-est asiatique, passent par la Chine et Taiwan et viennent mourir sur l'archipel nippon. Résultat : de grosses pluies intenses, partiquement tous les jours. Ne vous avisez pas de sortir sans un bon parapluie au risque de vous faire surprendre par un méchant orage et finir trempé jusqu'aux os !

    Les pluies se calment en juillet/août, mais l'humidité reste (en moyenne plus de 80% d'humidité nuit et jour). Ajoutez-y une chaleur écrasante, vous obtenez une saison estivale... rude. On est loin du climat tempéré français !

    Dans ce climat, la sandale est la chaussure idéale. Les japonais utilisent beaucoup la zori. Légère et agréable à porter, elle fournit un confort simple : les petons à l'air, on se sent quand même mieux !
De plus, la semelle de paille (tissage de tatami) absorbe la sueur. Sa bride est en velours noir, donc la sensation sur la peau est agréable, évitant tout risque de frottement, et l'ensemble maintient bien le pied.
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    J'en porte depuis 4 ans, les zori sont tout-terrain. Je peux donc leur faire subir toutes les atrocités voulues : longs voyages touristiques, activités de plage. Je les porte même en moto dans Tokyo !

    Les modèles de base, que je vous ai montré dans le post "ASAKUSA", ont peu de déclinaisons : on trouve des brides en cuir, d'autres agrémentées de motifs traditionnels stylisés (vagues, libellule, fleurs de cerisier). Les finitions sont bonnes, le design général est sympa. Mais je voulais plus...

3 août 2008

MONSHO 2

   En me baladant dans Tokyo, je déniche de plus en plus de ces fameux monsho - emblèmes claniques traditionnels - un petit peu partout. Cela fait parfois très solennel, tels des blasons ou des oripeaux royaux (pour rester dans la métaphore héraldique) affichés pour signifier la puissance d'une famille ou d'un groupe. On en trouve beaucoup aux façades de temples (bouddhistes) et sanctuaires (shinto). Ci-dessous à droite, l'emblème de la famille impériale (le chrysanthème) ornant le yasukuni-jinja.

Yasukuni_jinja

Tera_monsho













 

La plupart du temps, les monsho sont des plantes ou des animaux stylisés (ici 3 des 5 emblèmes de la famille Tokugawa).

Monsho_Tokugawa

  Remarquez le magnifique violet, typiquement japonais et couleur impériale, qui sert souvent de couleur de fond pour les tentures arborant les monsho.
Monsho_senso_ji_2
Monsho_5
















  Mais la société moderne s'est parfaitement adaptée à cette héraldique traditionnelle et l'utilise allègrement. Ci dessous de gauche à droite un sigle de lycée, le logo du métro de Kyoto et celui des pompiers de Tokyo.                                                

 

Modern_monsho


27 juillet 2008

ASAKUSA, au coeur de la vieille ville

   Je vis à Asakusa depuis 4 ans maintenant. Vieille ville de Tokyo, les japonais l'appelle shitamachi, « la ville du bas » par opposition au centre ville où habitaient les seigneurs regroupés autour de l'Empereur. De fait, Asakusa s'est developpée à l'époque Edo en tant que quartier du peuple.

     A l'origine village de pêcheurs, l'endroit est devenu le centre des métiers du divertissement, dont une tradition de théâtre populaire qui se perpétue aujourd'hui (c'est ici qu'a commencé notamment Takeshi Kitano). Asakusa abrita également une enclave pour les plaisirs de la nuit : Yoshiwara, fondée en 1656 par le shogunat afin de circonscrire les jeux d'argent et la prostitution à un ghetto bien délimité et surveillé. Enfin, le quartier abrite un des temples les plus populaires du Japon, le senso-ji, avec ses deux célèbres portes successives et sa pagode (tour à 5 étages, voir ci-dessous).

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  Remarquez les énormes waraji, sandales en paille tressées, accrochées sur la porte. Ils évoquent le sanja matsuri, festival religieux traditionnel très célèbre tenu tous les ans en Mai.













  

   C'est en partant à la découverte des boutiques d'Asakusa que j'ai découvert la diversité des sandales japonaises. On trouve de tout, des sandales imitation moulées en plastique Made in China aux œuvres d'art de l'artisanat. Héritage de traditions centenaires, Asakusa abrite encore de nombreux artisans qui fabriquent à la main leurs produits depuis plusieurs générations.

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On trouve principalement dans les échoppes d'Asakusa des getta, sandales en bois qui se déclinent en modèles femmes et hommes. Celles pour femmes proposent une infinité de couleurs et de tissus différents pour la bride. Alors que les modèles hommes jouent le plus souvent sur des effets de gravure sur la semelle.

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   Les zori sont également très populaires. Portées par les hommes, elles se distinguent par leurs semelles en paille tressée. Simples et solides, ce sont des sandales casual, avec assez peu de déclinaisons dans les brides.

Le modèle le plus répandu propose une bride en velours noir (à gauche sur la photo). Cette matière est souple et douce, donc n'irrite pas la peau et évite les phénomènes de frottement, notamment au niveau de l'entre doigt : confort total ! Certaines ont une bride en cuir brun assez sympa (à droite).   


ZORI

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  D'autres proposent des brides plus élaborées; ici en velours imprimé.


25 juillet 2008

Estampes / Ukiyo-e

        HISTORIQUE

  Les estampes constituent un des plus célèbres symboles de l'ère Edo (1603/1868), période d'épanouissement artistique et culturel sans précédent dans l'histoire japonaise.
Venant clore un cycle de guerres civiles de près de 300 ans - Eres Muromachi (1338/1573) & Azuchimomoyama (1573/1603) -  la période Edo consacre l'unification politique et culturelle sous l'égide du Shogunat Tokugawa et l'édification d'une nouvelle capitale : Edo, la future Tokyo.

  Fruit de la paix civile, la société japonaise se transforma lentement. L'économie marchande et la prospérité commerciale viennent supplanter les logiques financières de la guerre. On passe de la rigueur martiale aux intrigues raffinées de cour. De la pratique austère du zen des samurai aux théâtres populaires. La culture s'épanouit à travers les arts, notamment dans la bouillonnante Edo.

   L'ère Edo représente enfin 3 siècles durant lesquels le Japon se mure dans un isolationnisme total. L'idée est alors de stopper les apports de l'extérieur et de se concentrer sur la culture nationale, à "re-créer". C'est une période charnière pour le Japon, permettant une construction identitaire forte mais portant en germe un futur nationalisme exacerbé...

        ESTAMPES ET CHAUSSES

   Voici quelques exemples d'estampes ayant attirées mon attention, car montrant les différentes chausses de l'époque. On peut y voir des personnages de la haute société, samurai et courtisanes notamment, porter des geta, zori, setta ou waraji.

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  Les geta sont constituées d'une semelle en bois plein et présente le plus souvent 2 "dents" verticales à la semelle. Imaginez le confort ! Mais les japonais s'en sortent très bien avec. Et le bruit sourd, "poko poko", qu'elles produisent pendant la marche est unique...











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   Les geta peuvent également être creusées, type sabot. Elles sont alors plus légères et confortables. Destinées principalement aux dames, les modèles peuvent aller du simple vernis à un design laqué. On en trouve de plus en plus pour hommes.

  Le samurai ici porte des setta, qui sont des sandales légères, constituées d'un corps en bois recouvert de tissus et garni de matières type mousse (pour le confort). Ce sont les ancêtres de la tongue !!







Edo


  Enfin, les gens du peuples portaient des waraji, sorte de sandales intégralement tressées en paille, et s'utilisant durant la vie quotidienne : travaux aux champs, déplacement en milieu urbain...  Aujourd'hui, on les retrouve principalement aux pieds des participants aux matsuri, festival religieux de type processionnaire. 

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