De ZORI à SETTA
Rapidement, j'ai voulu trouver de nouveaux modèles. Plus costaudes, plus "habillées", je voulais que mes "tongues" se transforment en véritable sandales urbaines.
Les premières paires dénichées reprennent les motifs traditionnels déjà aperçus sur les brides, cette fois appliqués sur toute la semelle. On appelle ça alors des setta (prononcez "çé-ta"). Elles ont beaucoup de cachet car le tissu prend bien la lumière. Les motifs sont incrustés sur un velours noir agréable à porter.
Elles ont un gros défaut : la finesse du tissu les rendent fragiles. Après quelques heures au pied, elles commencent à s'abimer, les motifs se détachent un petit peu.
Mesdemoiselles, cliquez donc sur le modèle ci-dessous... sympa ce motif de sakura (fleur de cerisiers) rose, non ?
Les modèles suivants sont
incroyables ! Trouvés chez un petit artisan, dans les ruelles arrières
d'Asakusa, elles dépassent les standards : de par
les matériaux utilisés, ce sont des pièces uniques. Exit le tatami et le tissu. Celles-ci sont en cuir
véritable (vachette, daim), crin de cheval, mais aussi peaux de serpents,
tortues et autres alligators.
Certains modèles sont d'un mauvais goût exquis, d'autres franchement magnifiques. Toutes sont faites à la main, sur mesure et atteignent des prix indécents (entre 200 et 800 euros).
Personnellement,
je ne trouve cela très « développement durable compatible ». Et je
doute fort de la légalité de certaines peaux sous nos lattitudes... Bienvenue
au Japon, le pays qui chasse encore la baleine (et chausse de la tortue donc
:-) au mépris de certains impératifs écologiques élémentaires.